Yves Roy

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« Quand je suis revenu au Québec, ça m’est apparu naturel de redonner à mon université, celle que je connais depuis que je suis enfant et où mon parcours a vraiment débuté. L’Université Laval a été mon premier tremplin. »

Cadre chevronné, diplômé de l’Université Laval et de la Wharton School de l’Université de Pennsylvanie, Yves Roy a connu une carrière florissante qui l’a mené aux quatre coins du monde. De retour chez lui au Québec, l’appel de la philanthropie se fit entendre et c’est alors qu’il choisit de s’engager auprès de son alma mater afin de soutenir les sciences de la santé.

 

De Québec à l’international

Avec ses sœurs, Yves Roy a essentiellement été élevé à distance de marche de l’Université Laval. Le temps des études supérieures venu, c’est tout naturellement qu’il s’y inscrit en actuariat. Sa compagne depuis plus de 50 ans, Sylvie Filion, rencontrée en dernière année d’école secondaire, le suivra peu après pour y entreprendre un baccalauréat en histoire de l’art. Son diplôme en poche, M. Roy obtient une bourse pour aller étudier à l’Université de Pennsylvanie, à la prestigieuse Wharton School, où il complétera une maîtrise puis un doctorat en économie appliquée. Après son passage dans cette école de commerce, parmi les plus réputées en management sur la scène mondiale, M. Roy revient à l’Université Laval pour y enseigner à la Faculté des sciences de l’administration trois années durant. « Tout au long de mes études, Sylvie m’a accompagné. Pendant notre séjour à Philadelphie, elle a même mis sur pause son baccalauréat pour m’appuyer et être à mes côtés », confie-t-il.

Par la suite, Yves Roy entreprend une carrière en conseil, spécialisé en régimes de retraite et avantages sociaux. Il se joint alors à Mercer LLC, alors le plus grand employeur en actuariat dans le monde, où il occupera plusieurs postes de direction. D’abord responsable des opérations pour l’est du Canada à Montréal, il se voit offrir l’opportunité de partir pour l’Amérique Latine (Sao Paulo), où le couple passe trois ans. S’ensuivront des déménagements à Chicago pour les opérations américaines, à Paris pour les opérations européennes puis à New York. M. Roy y est pendant six ans responsable d’un portefeuille d’affaires international. C’est après cette expérience dans la Grosse Pomme que lui et Sylvie Filion reviennent à Montréal, en 2006. L’année suivante, il accepte un nouveau défi d’ampleur en tant que président du Groupe SECOR, une importante firme-conseil en management, maintenant propriété de KPMG. Depuis, Yves Roy a choisi de réduire ses activités, se concentrant sur des conseils d’administration de plusieurs sociétés et fondations. Ses premiers pas auprès de fondations ont été faits notamment avec Les Grands Ballets Canadiens et la Fondation Marie-Vincent. Des implications qui l’ont conduit à la philanthropie et au don de soi.

 

Les arts, la santé, l’éducation

Aujourd’hui, Yves Roy continue de siéger sur le conseil d’administration de deux organisations dont la mission est chère à ses yeux, la Fondation du Musée des beaux-arts de Montréal et l’Institut de Cardiologie de Montréal. « Par ces engagements, je considère soutenir les arts et la santé. Le volet manquant de ma vision philanthropique demeurait cependant l’éducation », témoigne M. Roy. Il n’a pas eu à penser bien longtemps avant de décider de donner à l’Université Laval, son alma mater : « L’investissement le plus profitable que j’ai fait dans ma vie, ce sont mes études qui ont commencé ici, à Laval, parce que ça m’a amené à toutes sortes d’autres choses. Quand je suis revenu au Québec, ça m’est apparu naturel de redonner à mon université, celle que je connais depuis que je suis enfant et où mon parcours a vraiment débuté. L’Université Laval a été mon premier tremplin. »

Son don s’est ainsi orienté vers les sciences de la santé, à la Faculté de médecine. « Outre l’Institut de Cardiologie, une des choses qui a sûrement influencé mon choix est quand on m’a demandé, il y a quelques années, de participer au financement du développement d’une molécule prometteuse contre certaines maladies, explique-t-il. Bien que ce projet n’ait pas été concluant, j’ai été absolument fasciné par ce domaine, par ce que la science et la biotechnologie avaient le pouvoir d’accomplir pour guérir toutes sortes de maladies. »

Passées les grandes turbulences de leurs nombreux voyages, Yves Roy et Sylvie Filion, se sentaient prêts à partager leurs valeurs en tant que Cent-Associés de l’Université Laval. Ayant constaté la grande tradition en philanthropie d’universités américaines comme la Wharton School, ils décident de poser un geste durable afin de soutenir leur alma mater dans son rôle d’université d’impact pour les générations futures.

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