Carmand Normand

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« La philanthropie offre justement des solutions aux problèmes que les gouvernements ne peuvent parfois pas régler, ou qu’en partie. C’est le pas de plus que je choisis de faire comme citoyen. »

Passionné de finance et visionnaire réputé dans le domaine des fonds d’obligations, Carmand Normand est devenu une figure éminente pour la génération future de diplômés appelée à relever les nouveaux défis dans son domaine. Ce diplômé de l’Université Laval souhaite notamment encourager les étudiantes et étudiants de la Faculté des sciences de l’administration à entreprendre des études supérieures en finance par le biais de bourses.

Né en Gaspésie dans une famille d’entrepreneurs, Carmand Normand a quitté sa région natale pour compléter des études supérieures à l’Université Laval en sciences de l’administration. Par son sens entrepreneurial et ses qualités de leader, il a su faire sa marque dans le secteur de la finance et a fondé la société Addenda Capital en 1996. M. Normand fait ainsi partie des premières cohortes de Québécois qui se sont intéressés à la finance. « À mes débuts, dans les années 60, le monde du placement comptait encore peu de francophones », se souvient-il. Mis au contact de la gestion de placements en commençant sa carrière, il se prend de passion pour le domaine. Il sera plus tard embauché à la Caisse de dépôt et placement du Québec comme premier vice-président, responsable de tous les placements en actions. Pour l’ensemble de ses réalisations, M. Normand a reçu en 2000 le prestigieux prix Hermès de l’Université Laval.

 

Une œuvre philanthropique riche

Parallèlement à ses succès dans le monde de la finance, Carmand Normand est un homme profondément engagé dans sa communauté. C’est habité de ce souci pour l’autre qu’il décide de créer sa propre fondation en 2008. La Fondation Carmand Normand représente les valeurs de responsabilité sociale et d’entraide de son fondateur, afin de contribuer au bien-être de la population et d’épauler les gens dans le besoin. « Depuis que je suis jeune, l’injustice et les inégalités me faisaient mal et je me sentais un devoir d’apporter mon aide, admet-il. La philanthropie offre justement des solutions aux problèmes que les gouvernements ne peuvent parfois pas régler, ou qu’en partie. C’est le pas de plus que je choisis de faire comme citoyen. »

Pour Carmand Normand, c’est une question d’équilibre entre ses besoins proches et les besoins de sa société. « Le point de départ reste la capacité de pouvoir redonner, confie-t-il. Ensuite le cœur et la générosité doivent suivre. Dans ma position, donner est la juste part des choses. Notre première responsabilité est de s’occuper de soi et de sa famille. À partir du moment où on l’a fait apparaît le devoir de partager ce que l’on a. » Donner est ainsi un privilège, qu’il veut utiliser à des fins de solidarité. « Donner tant que cela fait du bien! », ajoute-t-il. Cette conscience sociale lui provient de son environnement familial, lui qui a eu un père entrepreneur et généreux, qui lui a inculqué à la fois « la bosse des affaires et des valeurs de solidarité et de partage ».

 

Redonner à celles et ceux qui le suivront

Dans ses engagements philanthropiques, l’Université Laval tient une place de choix. M. Normand donne d’ailleurs à son alma mater depuis plus de 50 ans! En 2001, il a créé le Fonds Carmand-Normand, par lequel les personnes inscrites aux 2e et 3e cycles en finance peuvent bénéficier de bourses, soutien précieux à la réalisation de leurs rêves.

Fait marquant de ses contributions d’exception, le philanthrope a donné son nom à l’une des salles des marchés de la Faculté des sciences de l’administration, aux côtés de son ami M. Jean Turmel. « Cet espace est un lieu incroyable pour stimuler l’apprentissage en finance, dit-il. Lorsque j’ai commencé, on avait accès à ce genre d’environnement qu’une fois sur le marché du travail. »

Plus récemment, Carmand Normand a choisi de soutenir les Chantiers d’avenir en intelligence urbaine et transformation, lui qui demeure attaché au rôle de phare que peut jouer l’Université Laval pour la ville de Québec. « Je pense au thème Une ville, une université, précise le philanthrope. Dès qu’on parle de Boston, on pense à Harvard. Les deux sont intimement liées et s’éclairent mutuellement. » Pour lui, il est important de renforcer cette identité, pour que la population de la région s’approprie son université, ses richesses et ses atouts.

Enfin, par ses nombreux engagements, Carmand Normand espère avoir un effet d’entraînement, tel le leader qu’il a toujours été. Montrer la voie et inciter les autres à donner selon leurs moyens. L’ultime valeur qu’il souhaite léguer autour de lui étant la liberté des individus. « Donner la liberté aux gens de devenir ce qu’ils veulent », termine-t-il.

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