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Didier Paquelin

Didier Paquelin

En 1985, il entend parler du plan d’informatique pour tous mis de l’avant par Laurent Fabius, le premier ministre français de l’époque. Ce programme capte son intérêt. Il décide alors de poursuivre ses études vers une formation universitaire en pédagogie et prépare un mémoire sur la technologie éducative à Toulouse. Il pose sa candidature à un concours de l’Institut national de recherche et d’application pédagogiques de l’enseignement agricole, l’INRAP, établissement public d’enseignement supérieur. Cette institution a été mise sur pied dans les années 1960 par le ministre de l’Agriculture, Edgar Faure. Il y travaillera jusqu’en 1999, développant le secteur des technologies éducatives, tout en reprenant des études en 1992. Il obtient avec fierté un doctorat à l’âge de 40 ans.

Son parcours

Permettez-moi de vous faire voyager quelques instants… Didier est né à Beaune, cité célèbre pour ses remparts et son magnifique Hôtel-Dieu aux tuiles vernissées, située au cœur de la région viticole de Bourgogne en France. Entouré de vignobles des grands crus de la Côte d’Or, il m’avoue avoir commencé sa vie en explorant des caves datant du 13e siècle. Sa mère travaille aux vignes et son père, d’abord laboureur, puis responsable d’un vignoble, lui transmettra sa passion des animaux. Enfant unique, il rêve d’être vétérinaire. Cette passion le suivra toute son enfance, puis à l’adolescence. À l’âge de 18 ans, il amorce à Lyon une classe préparatoire intensive et très exigeante d’une durée de deux ans en vue de pratiquer cette profession passionnante. C’est à cette période qu’il découvre la philosophie et les sciences.

Aimant la vie et réalisant durant ces deux années que sa voie ne sera pas si simple, il profite d’un arrêt de son cheminement scolaire pour travailler dans le monde du spectacle. Son esprit créatif y trouve le bonheur! Il m’avoue que selon lui, sa grande résilience vient de ce monde imaginaire qui l’habite et qui lui permet de s’évader, encore aujourd’hui. Des années de bohème, les cheveux longs, avec tout ce qu’il possède devant tenir dans sa voiture, il explore les secrets de la magnifique ville de Lyon avec ses amis.

Quelques années plus tard, il reprend la route des études en biologie animale, sa passion des animaux étant encore bien présente. Il termine son diplôme de niveau collégial et déniche rapidement un poste dans un Lycée agricole dans la région de Normandie. Le 2 novembre 1982 sera une date marquante. Relevant un défi de taille, il enseigne à une clientèle difficile qu’il doit apprivoiser. Il a 23 ans et ses élèves n’ont que quelques années de moins que lui. Il s’inspire de son parcours du monde des arts de la scène pour susciter leur intérêt et leur attention. Cette première expérience reste marquante, encore aujourd’hui, et se reflète dans cette façon qu’il a de créer des liens et d’offrir une grande disponibilité à ses étudiantes et étudiants.

Didier en Afrique lors d’un voyage humanitaire
Didier en Afrique lors d’un voyage humanitaire

Après cette première année d’enseignement, il se rend au sud de Paris pour occuper le poste de responsable du secteur « productions animales » de l’exploitation agricole d’un lycée. Une expérience enrichissante où il continue à développer ses compétences du monde animal avec 600 brebis et des centaines d’autres bovidés. En 1985, il entend parler du plan d’informatique pour tous mis de l’avant par Laurent Fabius, le premier ministre français de l’époque. Ce programme capte son intérêt. Il décide alors de poursuivre ses études vers une formation universitaire en pédagogie et prépare un mémoire sur la technologie éducative à Toulouse. Il pose sa candidature à un concours de l’Institut national de recherche et d’application pédagogiques de l’enseignement agricole, l’INRAP, établissement public d’enseignement supérieur. Cette institution a été mise sur pied dans les années 1960 par le ministre de l’Agriculture, Edgar Faure. Il y travaillera jusqu’en 1999, développant le secteur des technologies éducatives, tout en reprenant des études en 1992. Il obtient avec fierté un doctorat à l’âge de 40 ans.

Je suis curieuse de savoir quand il a mis les pieds au Québec pour la première fois. Il a fait de nombreux voyages humanitaires en Afrique pendant toutes ses années et a beaucoup voyagé en Europe, découvrant notamment la perestroïka en Pologne à la fin des années 80. Il débarque au Québec en septembre 1989. Il participe à un stage de 10 jours à l’Université Laval portant l’utilisation de la technologie en formation professionnelle avec Mme Thérèse Laferrière, toujours professeure titulaire de la Faculté des sciences de l’éducation, au Département d’études sur l’enseignement et l’apprentissage. Il a un véritable coup de cœur pour le Québec et particulièrement pour la magnifique région de Tadoussac. Il se promet d’y revenir!

Il y fera des visites régulières pendant des années. Rejoignant l’Université Bordeaux Montaigne en 1999, il sera l’un des acteurs actifs du jumelage avec notre université. En 2002, il est professeur invité à l’Université Laval. Il fait de belles rencontres inspirantes à chaque voyage. Comme il précise, pour lui chaque être se construit à travers les voyages et les humains croisés sur sa route. La sienne est remplie de gens qui l’ont marqué. Tel ce professeur de français au secondaire, Monsieur Sardin, qui lui a donné confiance en ses capacités. Il ne faut pas oublier que Didier a une âme d’artiste qui, à cette époque, n’avait pas autant de faciliter à communiquer.

En 2015, il obtient le poste de titulaire de la Chaire de leadership en enseignement sur la pédagogie de l’enseignement supérieur et s’installe dans la belle ville de Québec. Malheureusement, la pandémie ne lui permet plus de voyager aussi facilement alors qu’avant, sa vie était remplie d’aller-retour vers sa patrie, la France. Sa famille lui manque. Comme un chat qui a de multiples vies, il retombe facilement sur ses pattes avec sa résilience, sa grande capacité à apprivoiser la solitude, mais aussi à créer des liens durables avec ses collègues et ses amis.

En terminant, je lui demande ce que la philanthropie représente pour lui, il répond rapidement que pour lui, c’est de redonner ce que la vie lui a donné sans attendre en retour en pratiquant une philanthropie du quotidien. L’enseignement représente pour lui sa dose journalière de bonheur et je me suis sentie privilégiée d’avoir pu partager ce moment avec lui. Merci, Didier, de ta belle ouverture!

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