Jeudi dernier, l’Université Laval a accueilli une quarantaine de membres de la communauté étudiante et de jeunes professionnels dans le cadre d’un événement des Jeunes philanthropes du Québec. Un rendez-vous pour explorer la philanthropie autrement et réaliser qu’elle est à la portée de chacun.
D’entrée de jeu, l’allocution de Caroline Girard, cheffe de la Direction de la philanthropie et des relations avec les diplômées et diplômés, a permis de briser un mythe : « On croit souvent que la philanthropie, c’est réservé aux grandes fortunes. Faux. Elle commence par des gestes simples : donner du temps, partager ses compétences, faire un don, ou même devenir ambassadeur d’une cause. »
Un panel qui prouve que s’engager rend heureux
Animée par Soraya Blouin, diplômée en droit et vice-présidente des relations avec organismes pour Les Jeunes Philanthropes du Québec, la discussion a réuni quatre leaders inspirants. Tous ont raconté comment l’engagement a transformé leur vie et pourquoi il procure un sentiment de fierté et de bien-être.
Joëlle Boutin, associée PwC Canada
Diplômée de la Faculté des sciences sociales, Joëlle a souligné l’importance des petits pas pour créer de l’impact : prendre la parole pour une cause, participer à une marche, rejoindre un comité ou s’engager sur un conseil d’administration.
« J’avais envie de faire partie d’un groupe, de sentir que ma vie avait une raison d’être de plus. » Pour elle, la philanthropie est un générateur de fierté. Ses expériences bénévoles ont véritablement façonné son identité, tant sur le plan personnel que professionnel.
Marie-Eve Côté, directrice-générale, Nooé
Son premier geste philanthropique? Organiser une levée de fonds pour une amie dont l’enfant était malade. Cette simple action a été le point de départ d’un engagement qui ne s’est jamais arrêté. Depuis, Marie-Eve s’implique dans une multitude de projets, notamment au sein d’événements majeurs comme IglooFest, Cigale et les Jeux du Québec.
« Les jeunes font déjà beaucoup de philanthropie sans le savoir. 87% des répondants au récent sondage réalisé par la firme Léger disent avoir fait des dons en biens matériels, en argent, en denrées alimentaires ou en temps au cours de la dernière année. »
Étienne Cummings, directeur adjoint affaires publiques et relations avec le milieu Aéroport international Jean-Lesage de Québec
Pour Étienne, tout part de la curiosité : « Comment puis-je faire une différence pour mon voisin? » Il s’est engagé dès le secondaire, puis dans des organismes le soir et les fins de semaine. Son moteur? Le sentiment de valorisation : « Offrir de son temps pour aider c’est tellement gratifiant. Poser un geste généreux illumine autant celui qui donne que celui qui reçoit! »
Audrey Gagné-Corriveau, directrice de la stratégie commerciale Monsieur Jean – Hôtel particulier
Audrey a fait ses premiers pas en philanthropie en acceptant de devenir administratrice d’un organisme sans but lucratif, à la suggestion de sa gestionnaire. Cette expérience lui a révélé à quel point ses compétences en stratégie et communication pouvaient avoir un impact concret.
« Oser prendre contact avec des organismes pour faire du bénévolat, participer à des comités ou siéger à des conseils d’administration : vos idées sont précieuses et vos talents peuvent faire une réelle différence. »
Une initiative en cohérence avec la mission de l’Université Laval
Cette rencontre s’inscrit dans la volonté de l’Université Laval de sensibiliser les étudiantes et étudiants à l’impact de l’engagement social, tant sur le campus que dans la société.
À travers sa démarche d’engagement social, l’Université Laval reconnaît, soutient et valorise les initiatives qui contribuent au développement des collectivités et qui répondent aux enjeux sociaux et environnementaux.
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