Philippe Hébert, diplômé au baccalauréat en administration de l’Université Laval

Philippe Hébert

Nommé au prestigieux palmarès Forbes 30 under 30 dans la catégorie Manufacturing & Industry à la fin de l’année 2024, Philippe Hébert nourrit de grandes aspirations pour Lightbeans, l’entreprise qu’il préside et qu’il a cofondée.

Son parcours

Philippe Hébert et Lightbeans : à la conquête de l’industrie des matériaux

Nommé au prestigieux palmarès Forbes 30 under 30 dans la catégorie Manufacturing & Industry à la fin de l’année 2024, Philippe Hébert nourrit de grandes aspirations pour Lightbeans, l’entreprise qu’il préside et qu’il a cofondée.

Diplômé au baccalauréat en administration de l’Université Laval, Philippe Hébert a lancé Lightbeans en 2018, aux côtés de son père, Patrick Hébert, et de son cousin, Antoine Demers-Hébert. L’entreprise transforme les matériaux de construction et les surfaces en contenus numériques, regroupés dans une bibliothèque centralisée. Sa solution permet aux architectes et autres professionnels du design de créer des maquettes numériques ultraréalistes, en reproduisant fidèlement l’apparence des matériaux.

Les origines de Lightbeans

Philippe commençait tout juste son parcours au secondaire lorsqu’il s’est mis à rêver de lancer une entreprise technologique. Après une première expérience entrepreneuriale en programmation Web, puis une autre dans le domaine culinaire, il a fondé Lightbeans à la fin de son parcours universitaire.

L’idée est née de l’expertise de son père, Patrick Hébert, ancien professeur à la Faculté de science et de génie de l’Université Laval, spécialisé en vision numérique, et ancien conseiller en technologie 3D chez Creaform. Ensemble, ils ont vu une opportunité : reproduire non pas la forme des objets, comme le font les numériseurs 3D (scanners) classiques, mais leurs textures, c’est-à-dire leur apparence visuelle, leur fini, leur réaction à la lumière. « J’ai dit à mon père : on lance une compagnie ensemble! » se rappelle Philippe. « Il avait une expertise en développement de numériseur (scanner) et on se disait : c’est sûr qu’un jour, nous serons en mesure de mieux voir les objets en ligne. D’avoir des rendus 3D plus fidèles à la réalité. »

L’objet qui allait être modélisé par leur technologie restait, à ce stade, à déterminer. Après avoir rencontré plusieurs entreprises, manufacturiers et représentants de différentes industries, c’est Ceratec, une entreprise canadienne spécialisée en céramique, qui est devenu leur premier client et qui, du même coup, a déterminé la vocation de l’appareil qu’ils étaient sur le point de développer.

Développement et mise en marché

Le développement de leur technologie, à l’aide d’ingénieurs qualifiés, a pris 3 ans. Pendant qu’une partie de l’équipe travaillait sur la technologie, Philippe rencontrait des architectes pour évaluer la pertinence du produit qu’ils s’apprêtaient à offrir. « J’ai fait une mission commerciale avec l’Académie entrepreneuriale de l’Université Laval. Je suis allé à Boston, puis à Cambridge. J’ai rencontré des dizaines et des dizaines de firmes. J’ai fait la même chose à Québec et à Montréal et je leur disais : on est en train de créer cette technologie-là, est-ce que c’est bon pour vous ou pas? Je veux une réponse honnête parce qu’on va passer plusieurs années sur ce projet. » La réponse a été unanime : oui, la 3D est en train de s’imposer dans le monde de l’architecture, et une technologie capable de créer des répliques numériques fidèles de matériaux constituerait un atout majeur pour les professionnels.

La pointe de l’iceberg

Lightbeans compte aujourd’hui plus de 3 000 textures et plus de 10 000 professionnels du design parmi ses utilisateurs. Derrière sa croissance, un modèle simple et efficace : les textures sont téléchargeables gratuitement et compatibles avec les logiciels de modélisation 3D les plus populaires, ce qui encourage les professionnels à les intégrer dans leurs maquettes. Ainsi, au grand bonheur des clients de Lightbeans, lorsqu’un projet passe à l’étape de la construction, les entrepreneurs savent déjà quel produit utiliser et où l’acheter. Un système qui profite autant aux fabricants de matériaux qu’aux concepteurs de projets.

C’est d’ailleurs l’énorme potentiel du marché des matériaux en Amérique du Nord, évalué à environ 125 milliards de dollars, qui a convaincu le jury de Forbes de faire une place à Philippe Hébert dans son prestigieux palmarès 30 under 30.

Au cours des trois prochaines années, Lightbeans souhaite atteindre le cap des 50 000 utilisateurs. Mais Philippe voit encore plus grand : « Notre vision est de devenir le meilleur outil de texture numérique au monde. »

https://lightbeans.com/fr

https://www.forbes.com/profile/philippe-hebert/

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